Le relogement au centre de tri étant définitivement tombé à l'eau (voir article dna), la CUS a trouvé une solution de repli, dans un des bâtiments de la rue des Remparts.
Nous avons visité cet espace ce matin. Il est potentiellement très chouette, mais de gros travaux sont nécessaires. On nous propose un espace provisoire, dans le même bâtiment, accessible dans un mois. Seulement, la CUS semble décidée à reprendre le 2 route des Romains avant que ce local puisse être investi.
C'est pour nous un gros pari : nous devons accepter de sortir du squat et de ne plus avoir accès à l'atelier pendant quelques semaines. Or, nous avons vu à quel point les situations peuvent se renverser en peu de temps. S'ils se désengagent une fois que nous sommes dehors, nous n'aurons absolument aucun recours. Au revoir l'atelier, le matériel et les projets engagés. Nous n'avons pour l'instant aucune garantie réelle, même si nous ne nions pas les efforts faits en ce sens. Mais la menace d'expulsion plane toujours et obtenir une promesse de relogement à l'écrit de leur part semble une demande étonnamment trop fastidieuse.
Nous sommes évidemment solidaires des habitants du lieu, sans lesquels Papier Gâchette n'aurait jamais existé ; non seulement pour nous avoir accueillies, mais pour tout ce que ce lieu a pu générer comme rencontres, projets et dynamiques.
Nous avons besoin de concrétiser ce déménagement et il ne fait aucun doute que l'activité de l'association ira croissant dans un local pérenne et adéquate. Cela n'empêchera pas la tristesse et l'amertume en voyant la démolition de ce bâtiment.
Aujourd'hui, nous acceptons de les croire mais nous restons vigilants.
Nous avons visité cet espace ce matin. Il est potentiellement très chouette, mais de gros travaux sont nécessaires. On nous propose un espace provisoire, dans le même bâtiment, accessible dans un mois. Seulement, la CUS semble décidée à reprendre le 2 route des Romains avant que ce local puisse être investi.
C'est pour nous un gros pari : nous devons accepter de sortir du squat et de ne plus avoir accès à l'atelier pendant quelques semaines. Or, nous avons vu à quel point les situations peuvent se renverser en peu de temps. S'ils se désengagent une fois que nous sommes dehors, nous n'aurons absolument aucun recours. Au revoir l'atelier, le matériel et les projets engagés. Nous n'avons pour l'instant aucune garantie réelle, même si nous ne nions pas les efforts faits en ce sens. Mais la menace d'expulsion plane toujours et obtenir une promesse de relogement à l'écrit de leur part semble une demande étonnamment trop fastidieuse.
Nous sommes évidemment solidaires des habitants du lieu, sans lesquels Papier Gâchette n'aurait jamais existé ; non seulement pour nous avoir accueillies, mais pour tout ce que ce lieu a pu générer comme rencontres, projets et dynamiques.
Nous avons besoin de concrétiser ce déménagement et il ne fait aucun doute que l'activité de l'association ira croissant dans un local pérenne et adéquate. Cela n'empêchera pas la tristesse et l'amertume en voyant la démolition de ce bâtiment.
Aujourd'hui, nous acceptons de les croire mais nous restons vigilants.
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